Le Vietnam en pratique

Comment organiser un voyage au Vietnam ? Voici quelques tips issus de ma propre expérience !

Pour (re)lire mon article sur la visite d’Hanoi, la capitale du Vietnam, c’est par ICI !
Pour (re)découvrir mes incontournables dans le nord du Vietnam, c’est par LA !
Pour (revoir) mes incontournables dans le centre du Vietnam, c’est ICI !

Sécurité et argent

Aucun problème de ce côté-là. Le Vietnam est un pays 100% sûr. Nous n’étions que des femmes et nous n’avons jamais été gênées.

Côté argent, vous pouvez facilement retirer des Dong, mais attention, il y aura souvent des plafonds impossibles à dépasser en cas de retraits. Si vous arrivez avec des euros, vous pourrez échanger dans les bureaux de change. Etudiez bien les taux. Si vous êtes à Hanoi, les bijoutiers dans le vieux quartier des 36 corporation, proposent des échanges à des taux souvent plus intéressants.

Parc National de Phong Nha © La Tête en l’Air

Quand partir ?

Idéalement, c’est mieux si vous évitez l’été. La mousson et les températures caniculaires, en grande partie causées par un taux d’humidité proche des 90%, sont très difficiles à encaisser pour nous européens. Nous n’avions pas d’autres choix que de partir à cette période et de fait, si vous faites comme nous, je vous conseille de prévoir dans vos valises des vêtements très légers, mais aussi un bon imperméable, des chaussures ouvertes qui ne craignent pas la pluie et quelques vêtements de sports si vous prévoyez un trek.  

Halong © La Tête en l’Air

Produits à ne pas oublier

Les moustiques sont très agressifs au Vietnam, je vous conseille fortement de prendre une lotion anti-moustique pour les pays tropicaux. De même, l’indice UV est très fort au Vietnam. Prévoyez une bonne crème solaire avec indice 50 (qui protège l’environnement, bien sûr).

Ninh Binh © La Tête en l’Air

La langue 

Généralement, les Vietnamiens connaissent les rudiments de conversation en anglais, à l’exception des zones très reculées et non touristiques. Mais, même dans ce cas-là, ils feront toujours l’effort de vous comprendre pour vous aider.

Vous serez surpris, notamment chez les personnes âgées, de rencontrer des personnes parlant un bon français. L’occupation française n’est pas si lointaine.

Hanoi © La Tête en l’Air

Transports 

Dans les villes, il est tout à fait possible de se déplacer à pied ou en taxi (n’oubliez pas de demander le prix avant de monter à bord, tentez si vous vous en sentez capable de négocier et demandez que le compteur soit allumé).

Le scooter est un sport national, de même que le vélo dans les petites agglomérations. Mais la conduite vietnamienne est telle que je vous conseille plutôt ces deux modes de transport dans les zones rurales et des villages. Sauf si vous maitrisez la conduite, bien sûr !

My Son © La Tête en l’Air

A travers le pays, certains privilégieront les vols internes, notamment entre Hanoi et Hoi An (Da Nang). Nous avions fait le choix de ne pas prendre de vols internes, vu que notre impact carbone était déjà très conséquent avec notre vol long-courrier.

Nous avons utilisé des bus et le train pour nous déplacer dans le pays. Le train est un mode de transport très utilisé par les Vietnamiens, mais très lent ! Les voies de chemin de fer ont été construites par les Français, lors de leur occupation, et il n’y a eu aucune amélioration depuis. La moyenne de vitesse, surtout pour les trains de nuit, ne dépassait que peu les 60 km/h ! Mais c’est une parfaite occasion pour découvrir les paysages !

Citadelle d’Hué © La Tête en l’Air

Hébergements 

Je vous ai sélectionné mes hôtels et guesthouses dans chaque article, vous pouvez vous y référer pour vos choix d’hébergement.

Ninh Binh © La Tête en l’Air

Nourriture et spécialités 

Sans doute, la première bonne raison d’aller voyager au Vietnam ! J’ai rarement aussi bien mangé que lors de ce séjour. La cuisine vietnamienne est un équilibre subtil entre aigre et doux, croustillant et moelleux, friture et vapeur, soupe et salade. Tout est dans la fraicheur des ingrédients !

Au sujet de la fraicheur, nos habitudes d’occidentaux seront déroutées. Ici, comme souvent en Asie, il sera souvent plus sûr d’aller manger dans un boui-boui, à même le trottoir, que dans des restaurants. En effet, les chefs de ces petites échoppes vont s’approvisionner chaque jour et ferment boutique une fois avoir tout vendu. Au contraire, les restaurants ne respectent pas tous la chaine du froid et ne sont donc pas recommandables, sauf bien sûr, bonnes adresses de locaux ou recommandations des guides de voyages.

Marché d’Hanoi © La Tête en l’Air

Ici, chaque échoppe à sa spécialité. Certaines ouvrent le matin, d’autres le midi, et encore d’autres le soir, suivant les plats servis. Par exemple, ne cherchez pas à manger un Pho à 16h, vous n’en trouverez pas ! Le Pho se déguste au petit-déjeuner et très tôt (sinon, vous prenez le risque de ce soit fermé, voir explication plus haut). Alors, lancez-vous, installez-vous sur un petit tabouret en plastique à même le trottoir et profitez ! Une des meilleures gastronomies du monde (selon moi) s’ouvre à vous !

Marché d’Hanoi © La Tête en l’Air

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