Le Japon en pratique

Ne pas manquer mes conseils pour bien préparer et profiter de votre voyage au Japon.

Pour (re)découvrir la première partie de mon voyage au Japon, de Nikkō à Tokyo, c’est par ici !
Pour (re)lire mon article sur la deuxième partie de mon voyage nippon, de Naoshima à Kyoto, c’est par là !
Pour (re)voir la dernière partie de ce périple japonais, de Kyoto à Himeji et Osaka, c’est par ici !

L’incontournable : le Japan Rail Pass

Voilà bien un incontournable pour tout voyageur souhaitant voyager au Japon (et qui n’a pas l’envie de louer une voiture). Ce pass vous permettra de prendre les transports partout, en faisant des économies. Il est possible de le prendre pour 7, 14 ou 21 jours. Alors oui, ce pass est loin d’être donné quand on a l’habitude des prix français. Il va de 270 € à 530€, suivant la période choisie. Mais quand je vous dis qu’un aller simple entre Tokyo et Kyoto (environ 3h) est entre 100 et 200€, vous vous rendez vite compte que ça vaut le coup.

Attention cependant, dès que vous déclenchez le Pass, il est valable pour la durée choisie. Pour qu’il soit rentabilisé au mieux, il faut donc bien calculer vos déplacements dans la période.

Ce pass n’est valable que pour les « voyageurs temporaires », autrement dit les touristes. Je vous conseille de l’acheter en amont du voyage, plusieurs agences en France sont agréées pour le vendre. Vous pourrez alors leur poser toutes vos questions.

Toutes les infos sur le Japan Rail Pass  

© Bradbeattie / Wikipédia

Transports 

Les lignes depuis la France vers le Japon sont régulières. Il existe des vols directs mais sont souvent plus chers. Nous avions privilégié des vols avec escales pour faire des économies.

Pour les transports internes au pays, le Japon est parfaitement organisé avec ses transports en commun. Que ce soit en train, bus, métros dans les villes ou bateau, on y va les yeux fermés. Avec ces files bien rangées en patientant, les panneaux traduits, la précision des arrivées, c’est globalement un pur plaisir de voyager au Japon !

© La Tête en l’Air

Quand partir ?

Clairement, les meilleurs périodes sont souvent à l’automne et au printemps, quand les feuilles commencent à jaunir ou quand les sakuras sont en fleurs. Mais il s’agit aussi des périodes touristiques très recherchées et les prix peuvent grimper en flèche !

Nous y étions allées l’été et clairement, il est difficile de s’habituer à une humidité à 80% !

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La Sécurité 

Ce sera sans doute le pays le plus safe que j’aurais fait ! Les Japonais sont bien trop polis pour vous déranger et ça ne viendrait à l’idée de personne de voler dans votre sac. Clairement, c’est plus qu’agréable !

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La langue 

Globalement, on s’en sort très bien ! A l’écrit, (presque) tout est traduit, que ce soit dans les rues, les transports en commun, les menus des restaurants. A l’oral, les Japonais, s’ils ne parlent pas bien anglais, se plieront en quatre pour vous aider.

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Hébergements 

Pour ce voyage, nous avons opter pour des Guesthouses et hôtels. Les Airbnb sont assez peu courant au Japon et assez chers. Vous pouvez opter également pour des hôtels capsules, option la moins chère. Je n’aurai pas tester cette particularité japonaise, en toute bonne claustrophobe…

Nikkō : nous avons choisi de dormir dans un ryokan, véritable auberge traditionnelle. Les chambres sont séparées par des portes coulissantes, nous dormons dans des futons, pas de douches dans les chambres mais un accès illimité au Onsen pour se laver et se prélasser dans les bains chauds.

C’est certes un peu plus cher qu’un hôtel classique, mais ne pas tester un ryokan au moins une fois dans le séjour serait vraiment dommage. Nous avions trouvé celui-ci, qui avait l’avantage d’être proche des sites à visiter.

Ryokan

Tokyo : nous avions pris cet hôtel (avec un excellent petit déjeuner). Il avait des bains également.

Ile de Naoshima : les offres d’hébergement sont extrêmement chères, compte-tenu de l’offre et de la demande. Nous avions trouvé une des options les moins chères, dans un petit village, qui heureusement avait son petit restaurant qui proposait de délicieux soba froids.

Kyoto : nous avons privilégié une jolie guesthouse lors de notre visite de Kyoto. Chambre avec douches et sanitaires commun, ainsi qu’une pièce commune au rez-de-chaussée pour se reposer et prendre le petit-déjeuner. Ils louent également des vélos, si vous souhaitez découvrir la ville par ce moyen de locomotion.

Osaka : nous avions privilégié un hôtel situé proche du quartier de Namba, du château et de la gare pour aller à Nara. Cet hôtel était parfait (d’autant qu’il proposait du vin à volonté !).

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Spécialités et restaurants

Alors là, autant vous dire que manger au Japon, c’est clairement une aventure de tous les instants ! Il faut clairement être prêt à ne pas savoir ce qu’on mange…

Voici mes suggestions :

  • Si vous allez dans un Ryokan : réservez absolument un diner et petit-déjeuner traditionnels. Certes c’est un peu cher, mais c’est une découverte incroyable de finesse et de saveurs. Attention, vous aurez alors l’occasion de découvrir le natto, ces haricots de soja fermentés, au petit-déjeuner. Clairement pas ragoutant du tout et avec une forte odeur ammoniaquée… Si, comme moi, vous voulez tester, un petit tips (qu’on ne m’avait pas précisé) : mélangez le natto avec du riz, ça passera « mieux » !
  • Manger près des marchés aux poissons : que ce soit à Tokyo, Kyoto ou Osaka, je vous conseille d’aller manger dans les restaurants proches des marchés. Vous ne trouverez pas poisson plus frais ! Les chirashis que j’ai pu y manger resteront parmi les meilleurs souvenirs de ce voyage !
  • Tester un restaurant à sushi : installation obligatoire sur le comptoir en face du maitre sushi et de préférence avec un menu non traduit. Nous avions choisi au hasard nos sushis, une surprise de bout en bout, qui avaient bien fait rire nos hôtes et les clients (personne ne parlait un mot d’anglais) !
  • Apprendre à préparer un Okonomiyaki : cette galette-omelette à base de chou, légumes, dashi et autre chose qu’on aura envie de mettre est un incontournable de la gastronomie japonaise. De nombreux restaurants proposent des tables où faire soi-même sa galette avec explications, étape par étape.
  • Tester la street food à Osaka : je n’en garde pas un souvenir gustatif fou, mais impossible d’aller à Osaka sans gouter aux Takoyaki, ces boulettes de poulpe entourées de pâte et bonite, des bébés poulpes (un seul pour goûter…), des Yakitori ou autres Gyozas.
  • Pour un repas sur le pouce, n’oubliez pas les innombrables ramen, soba et udon, en bouillon chaud ou froid selon vos préférences. Il y en a pour tous les goûts, c’est la folie ! Ou alors, mon quatre-heure préféré restera à jamais les Onigiri, ces petites boulettes de riz triangulaire contenant du poisson. Peu cher et facile à trouver dans les 7-Eleven du pays. Enfin, ne manquez pas, dans les trains, les plateaux repas. On ne sait pas trop ce qu’on mange, mais c’est délicieux !

Et quoi boire alors ?

Que ce soit pour désaltérer ou pour survivre au Jetlag, du Matcha Thé matin, midi et soir ! Sinon, bière et saké (ma préférence va au tiède) seront de tous les repas !

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Quels livres ?

Le Routard et/ou le Lonely Planet sont des musts have, comme d’habitude. Ils seront d’ailleurs très utiles dans les sites historiques, qui manquent très souvent d’explications.

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