Trois jolies cités et villas à découvrir le long de la rue de Bagnolet

A l’abri de l’imposant cimetière du Père-Lachaise, se cachent quelques ruelles qu’on découvre avec plaisir, tant elles sont à l’abri du tumulte des avenues parisiennes. En remontant la rue de Bagnolet, ces cités et villas valent qu’on s’y arrête quelques instants. Plongée dans l’histoire d’un quartier ouvrier créé au XIXème siècle.

La Villa Riberolle

La rue de Bagnolet peut offrir un dépaysement à celui qui est attentif…
Prenons, par exemple, la Villa Riberolle, impasse jouxtant le cimetière du Père Lachaise. Avec ses entrepôts datant du XIXème siècle, ses pavés d’un autre temps, ses vieilles maisons, les arbres avec vue sur les mausolées du cimetière, et le calme qui y règne, on se croirait bien à la campagne ! Cette cité abrite encore aujourd’hui quelques ateliers d’artistes, ou encore une entreprise de sablage de verre et de métal.

© La Tête en l’Air

La Cité Aubry

Comme sa voisine la Villa Ribeyrolle, la Cité Aubry est une ancienne cité ouvrière. Reléguée aux extrémités de Paris après l’explosion des loyers au XIXème siècle (merci le Baron Haussmann…), les ouvriers s’installent proche du cimetière du Père Lachaise, sur des terrains peu coûteux.
La Cité Aubry, qui a conservé sa forme originelle, est aujourd’hui une jolie ruelle en dehors de l’agitation de la rue de Bagnolet et conserve son esprit « village » d’antan.

© La Tête en l’Air

La Villa Godin

Vous cherchez un esprit champêtre en plein Paris ? La petite Villa Godin, collée à la bruyante rue de Bagnolet, fera parfaitement l’affaire. Cette petite villa avec ses petits pavillons et ses jardins fleuris conserve un charme indéniable. Elle porte le nom d’un ancien propriétaire et colle à son autre extrémité le cimetière du Père Lachaise. Pour la découvrir, il vous faudra peut-être un peu de patience, la villa étant fermée au public.

Pour découvrir ces petites ruelles, remontez la rue de Bagnolet depuis le métro Alexandre Dumas.

© La Tête en l’Air

Laisser un commentaire

%d