Quelle aventure que partir à la découverte de la Grèce continentale ! 15 jours ne suffiront pas à visiter toutes les richesses archéologoiques et admirer les superbes paysages de ce pays méditérranéen, mais c’est un très bon début ! Des Météores à Athènes, en passant par le Péloponnèse, découvrez mon périple grec. Terminons ce périple grec par sa capitale, Athènes !
Pour (re)lire le début de mon périple en Grèce, à la découverte des Météores, c’est par ici !
Pour (re)lire la suite de mon voyage grec, entre Delphes et Mistra, c’est par là !
Journée 11 : Mistra -> Olympie (et finalement Athènes)
Après cette journée « rando », nous allons passer une bonne partie de notre journée dans le bus, direction Olympie. Pour se faire, nous rejoignons d’abord Sparte en taxi. De là, nous devons d’abord rejoindre la ville de Kalamata au sud du Péloponnèse.
Le voyage se passe sans trop d’encombre et nous traversons une nature très montagneuse avec des routes à lacets. Le cadre est superbe. Le bus s’arrête en pleine montagne et nous invite à prendre un autre bus pour notre destination. Nous suivons le mouvement, mais ce changement nous fait perdre de précieuses minutes, vous allez voir pourquoi. Le reste du trajet se fait sans encombre, mais nous regardons l’heure régulièrement, un peu stressées à l’idée de rater notre correspondance.
A l’arrivée à Kalamata, nous courons vers le bus pour Olympie. Il est parti depuis 5 minutes… Légèrement agacées, nous prenons des renseignements pour le prochain. Le suivant est le lendemain matin. Nous nous rendons à l’évidence, il faut faire un choix, car il nous reste 2 jours de voyage. Soit nous attendons le lendemain, voyageons la matinée et découvrons Olympie sur 1 petite journée avant de retourner à Athènes pour prendre notre avion, soit nous retournons directement à Athènes et prenons le temps de découvrir la ville et finir notre voyage sans courir.
Nous prendrons la deuxième option. Notre prochain bus étant dans 4h (c’est dimanche après-midi, les autres bus sont complets…), nous nous éloignons de la gare pour passer notre frustration devant un bon repas !
Le retour vers Athènes se fait sans encombre. Vue l’heure tardive, nous rejoignons notre hôtel en taxi car la journée du lendemain est chargée en visites.
Journée 12 : Athènes
Si vous voulez faire le tour des vestiges grecs d’Athènes, je vous conseille fortement de prendre un billet coupe-file à 30€ (au lieu de 56€). J’ai visité l’ensemble de ces sites (l’Acropole, l’Agora antique, l’Agora romaine, le lycée d’Artistote, le Keramikos, l’Olympéion et la bibliothèque d’Hadrien), je vous en parle plus bas. C’est évidemment très pratique, surtout quand on double toute la queue du l’Acropole 😉…
Nous nous levons tôt pour profiter des températures matinales plus fraîches et surtout pour arriver avant les cars de touristes venus visiter ce site incontournable grec, l’Acropole. Nous passons devant l’Agora antique et achetons ce billet coupe-file (il n’a y encore personne, aussitôt acheté !). Nous le visiterons plus tard.
Une petite ascension sans trop de difficulté et nous arrivons à l’Acropole. Le billet coupe-file en poche, nous passons devant tout le monde et pénétrons immédiatement. L’entrée de cette cité antique est majestueuse, malgré le monde déjà nombreux qui s’y amasse. Ça donne un avant-gout de ce que nous allons découvrir.
Littéralement « ville haute », l’Acropole est construit entre le XIème et le Vème siècles avant JC et constitue l’ensemble le plus important de monuments que la civilisation grecque ait jamais construit.
Après avoir traversé les Propylées, monumentale entrée que j’évoquais, achevée en 438, nous nous dirigeons doucement vers l’Erechthéion. Il s’agissait du lieu de culte le plus essentiel de l’Acropole et est très reconnaissable à ses célèbres cariatides.
Nous entamons à présent le tour de l’édifice phare du site, le Parthénon, érigé entre 447 et 432. Dédié à la patronne de la ville, Athéna, ce monument est évidemment très impressionnant par son état de conservation (et plusieurs campagnes de restauration), ses proportions, et les détails de ses frontons et ses frises. On imagine difficilement la présence de la statue d’Athéna à l’intérieur qui devait mesurer 15m de haut !
Nous avançons et observons en contrebas des vestiges de ce qui semblait être un théâtre. Ce théâtre de Dionysos pouvait accueillir jusqu’à 17 000 spectateurs. Il est malheureusement très endommagé et le théâtre voisin, l’Odéon d’Hérode Atticus, nous permet alors d’imaginer quelle forme il pouvait avoir.
Nous sortons de ce site après plusieurs heures de déambulation et nous dirigeons vers un autre monument antique, l’Olympéion. Ce vaste temple, dont ne subsiste aujourd’hui que 15 colonnes corinthiennes, était dédié au dieu Zeus. Malheureusement, plusieurs tremblements de terre consécutifs ont eu raison de cet édifice.
En sortant, nous passons devant le stade panathénaïque, construit en -329 et totalement rénové pour les premiers Jeux Olympiques modernes de 1896. Puis, nous déambulons dans le quartier Psyri que j’ai adoré. De nombreuses maisons montrent le passé bourgeois du quartier, mais il est aujourd’hui un site populaire et dynamique avec ses nombreuses brocantes, ses petites rues et ses innombrables petits restaurants, où nous nous arrêterons pour prendre une salade grecque bien méritée.
Nous continuons ensuite vers l’Agora antique que j’évoquais plus haut. En contrebas de l’Acropole, le site était la place principale de la ville, lieu de rendez-vous et des marchés. Elle servait de lieu de rassemblement au peuple athénien. Ce site archéologique regroupe une multitude de temples, d’anciennes boutiques et un petit musée qui permettent de mieux comprendre le style de vie de la Grèce antique.
Nous finissons notre journée par la visite rapide du Keramikos, ancienne voie sacrée d’Athènes et cimetière antique.
Journée 13 : Athènes
Nous passons une bonne partie de la matinée à visiter la bibliothèque d’Hadrien, l’Agora romaine et sa tour des Vents et le Lycée d’Aristote un peu plus tard, tout ça grâce au billet acheté la veille. Ces vestiges sont une excellente manière de découvrir la richesse des constructions grecque et romaine et comprendre le fonctionnement de cette ville antique. Les sites sont petits et relativement proches les uns des autres. C’est aussi une belle occasion pour découvrir le quartier de Monastiraki.
Nous partons ensuite à l’assaut du Musée Archéologique d’Athènes. Ce musée est un point final parfait et une belle révision de tout ce que nous avons découvert pendant ces 15 jours de voyages. Un émerveillement de chaque instant ! Nous décidons ensuite de nous balader dans le quartier d’Exarchia, célèbre pour ses fresques street-art.
La fatigue se fait sentir et la chaleur écrasante de la ville nous pousse à aller nous rafraichir au Musée de l’Acropole. Vive la climatisation ! En revanche, nous le visitons rapidement et ne nous attardons pas, nous avons déjà la tête bien remplie…
Nous finissons notre journée par déambuler dans les petites rues en contrebas de l’Acropole. Nous repassons dans le quartier de Psyri à la découverte des nombreuses œuvres de street-art avant de rentrer à l’hôtel.
Journée 14 : retour en France
Cette journée est marquée par notre retour en terre française. Nous prenons le métro du centre d’Athènes pour l’aéroport. La connexion se fait très facilement.
Nous sommes ravis de ce voyage et des découvertes que nous avons fait. Les Météores, Delphes et Epidaure resteront mes coups de cœur de ce périple en terre antique. Mais je dois dire que le rendez-vous manqué à Olympie me reste en tête. Je conserve malgré tout une frustration de ne pas avoir découvert ce site emblématique. Il reste encore des milliards de choses à découvrir en Grèce, j’aurai l’occasion d’y retourner !
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