A la découverte de l’église Saint-Eugène-Sainte-Cécile

Peu sont les parisiens qui connaissent l’église Saint-Eugène-Sainte-Cécile, encore moins son intérieur bariolé. Cet édifice religieux, dans lequel s’est marié Jules Verne, cache quelques surprises et secrets qu’il est grand temps de vous faire découvrir. Visite d’un lieu atypique et caché de la capitale.

La magnifique église Saint-Eugène-Sainte-Cécile possède deux patrons. Le premier est donné en l’honneur d’Eugénie, la femme de Napoléon III, qui fut à l’origine de la construction de l’église. La deuxième, patronne des musiciens, est choisie en raison de sa proximité avec l’ancien Conservatoire National de Musique, situé alors rue du Conservatoire.

Si on lève les yeux, à l’extérieur de l’église, on remarque qu’elle a une très rare particularité : elle ne possède pas de clocher. Les cloches importuneraient trop les musiciens du conservatoire voisin en train de travailler. Les architectes décident donc de ne pas doter l’église de clocher.
De fait, on en oublierait presque sa présence dans le quartier !

© La Tête en l’Air

Construite en 1854 pour répondre aux besoins des nouveaux faubourgs parisiens, l’église Saint-Eugène-Sainte-Cécile a une architecture inspirée du XIIIème siècle.

À l’intérieur, quel que soit l’endroit où on se trouve, on peut contempler la totalité du volume de l’église. Ce qui frappe également, c’est l’abondance de couleurs et de lumières, renforcée par la présence de lustres au style Second Empire. La structure, intégralement en fonte peinte, donne un effet harmonieux à cet intérieur polychrome.

© Wikipédia

Encore une particularité pour l’église Saint-Eugène-Sainte-Cécile ? En plus de ses couleurs chatoyantes, l’établissement religieux célèbre autant les offices classiques que les liturgies en latin.

Les messes en français (selon le rite paulinien) s’oppose au rite tridentin, plus traditionaliste. Il ne serait pas rare que dans la même journée on peut voir un prêtre célébrer une messe en français puis faire une messe en latin, habillée d’or et de pourpre, sur fond de chants grégoriens…

4, rue du Conservatoire, Paris 9ème
Métros Grands Boulevards et Poissonière

© La Tête en l’Air

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