A la découverte du quartier des Buttes-Chaumont en 3 lieux

L’incontournable parc des Buttes-Chaumont est la carte postale du nord-est parisien. Pourtant, le quartier recèle d’autres lieux cachés plein de charme qui méritent qu’on s’y attarde. Focus sur l’un des plus jolis quartiers parisiens.

Le Parc des Buttes-Chaumont

Entièrement construit sous Napoléon III dans les années 1860, le parc était à l’origine une carrière, d’où le très grand dénivelé qu’on lui connaît. Le sous-sol des Buttes regorge de gypse et de pierres meulières, nécessaires à la construction de nombreux immeubles parisiens. L’extraction des carrières puis l’utilisation des Buttes en décharge et en bassin d’épuration enlaidit tellement le paysage qu’on décide d’en faire un des plus beaux parcs de Paris. Tout y est artificiel : le lac, la grotte, la cascade ou encore l’île du Belvédère. Avec ses 25 hectares, le parc est le cinquième
plus grand espace vert de la capitale.

Parc des Buttes-Chaumont, 19ème arrondissement
Métros Buttes-Chaumont ou Botzaris

© La Tête en l’Air

La Mouzaïa

L’appellation du quartier vient d’une commune de l’actuelle Wilaya de Blida, au nord de l’Algérie. Niché au coeur du 19ème arrondissement, ce quartier est bâti sur d’anciennes carrières de schiste. Les sous-sols aux nombreuses galeries, creusées du Moyen-Age jusque dans les années 1960, ont rendu impossible la construction d’immeubles massifs. La ville impose donc des critères drastiques d’urbanisation du site. C’est pour cette raison que le quartier de la Mouzaïa possède des centaines de maisons de villes et de petites habitations qui donnent un aspect village champêtre à ce site du nord-est parisien. Cette ancienne cité ouvrière est donc assurée de préserver l’image bucolique d’un Paris d’antan.

Quartier de la Mouzaïa, 19ème arrondissement
Métros Danube ou Pré-Saint-Gervais

© La Tête en l’Air

L’église Saint-Serge-de-Radonège

Dissimulée au fond d’une cour, l’église Saint-Serge s’offre à ceux qui connaissent le secret. Avec son porche en bois sculpté multicolore et ses motifs traditionnels, l’édifice religieux est un des lieux les plus pittoresques de la capitale. A l’origine, la paroisse, construite dans les années 1860, est fréquentée par des émigrés allemands. Mais, lors de la Première Guerre Mondiale, la chapelle est réquisitionnée par l’État et vendue aux enchères à l’Église Orthodoxe en 1924. Avec l’arrivée de nombreux russes après la Révolution de 1917, la cathédrale Alexandre-Nevsky n’était plus
suffisante pour accueillir tous les fidèles. Depuis, l’église bien cachée vit au rythme des offices.

93, rue de Crimée, 19ème arrondissement
Métro Laumière

© La Tête en l’Air

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