L’histoire de la ligne 6 du métro parisien à travers 3 stations

Avec sa jumelle la ligne 2, la ligne 6 du métro parisien forme la partie circulaire du réseau. En suivant le tracé de l’ancien mur des fermiers généraux, on économise les frais de percement des tunnels. Sur les 26 stations aériennes que compte le métro parisien, la ligne 6 en comptabilise à elle seule 13 et permet de contempler plusieurs sites touristiques, dont les deux plus célèbres tours de la ville.

La Station Chevaleret

La majorité des stations aériennes de la ligne 6 est construite sur le modèle de la station Chevaleret :

  • un viaduc soutenu par des piliers en pierre et fonte ;
  • une entrée par un vaste escalier central séparé en deux parties vitrées donnant accès aux quais ;
  • des parois en briques colorées et aux formats géométriques ;
  • une verrière protégeant les quais et qui rappelle les gares ;
  • et des arcs de fonte dans le style Eiffel.

C’est un parfait résumé de ce que représente l’architecture du XXème siècle et les prouesses techniques de l’époque lors de l’édification du métro. De chaque côté de la station, on peut désormais admirer les grandes fresques d’art sur les murs d’immeubles du 13ème arrondissement.

© La Tête en l’Air

La station Montparnasse-Bienvenüe

Pourquoi y a-t-il un accent tréma sur le nom de la station ? La RATP ne nous souhaite pas la bienvenue, elle rend hommage à son créateur. Fulgence Bienvenüe est l’ingénieur qui a conçu et construit le métro. De la ligne 1, inaugurée en 1900, jusqu’en 1932, il supervisera les travaux. Décrié par les Parisiens (les rues sont éventrées pour les besoins de la construction), respecté par ses pairs (le passage de la ligne 4 sous la Seine est salué comme un exploit), Bienvenüe poursuivra son travail malgré les imprévus ou les catastrophes. Pourquoi à Montparnasse ? Bienvenüe est breton. L’occasion, si on traverse la station, de jeter un œil à la fresque qui retrace l’histoire du métro parisien.

© La Tête en l’Air

La station Bir-Hakeim

Initialement nommée Quai de Grenelle à son inauguration en 1906, la station est rebaptisée Bir- Hakeim en 1949, commémorant la bataille du même nom, qui opposa en 1942 les forces françaises libres à l’armée allemande. A l’occasion de sa rénovation en 2008, la station accueille une œuvre de la plasticienne américaine Judy Ledgerwood, « Night and Day », sous la forme d’un double vitrail bleu et jaune de part et d’autre de la station. Cette oeuvre est offerte par la ville de Chicago en échange d’une entrée de métro Guimard offerte par la RATP pour la station aérienne Van Buren Street. La station relie Passy par le Pont de Bir-Hakeim, célèbre pour sa vue sur la tour Eiffel.

© La Tête en l’Air

Laisser un commentaire

%d